Dossier #3 – Santé et bien-être : je m’informe, je réduis, j’économise

Pourquoi il est important de parler des impacts dans notre quotidien et notre santé? 

Nous aimons tous·tes prendre soin de notre santé. Que ce soit en mangeant équilibré, en pratiquant un sport, un loisir, en se faisant plaisir, ou en choisissant des produits de soin ou d’entretien adaptés à nos besoins. Néanmoins, quand nous devons faire des choix sur des produits à utiliser dans notre quotidien, nos choix peuvent sembler judicieux grâce à une étiquette certifiée “sans conservateurs” ou “sans colorants” mais la réalité peut s’avérer être tout autre chose, nous pouvons vite se sentir démuni·e et dépassé·e.

La plupart des produits achetés dans le commerce sont tirés de la pétrochimie. Cela consiste à faire de la chimie à partir du pétrole. La chimie, à la base, est présente partout sur notre planète, elle nous aide énormément et depuis très longtemps. A partir du XXème siècle, la chimie de synthèse a vu le jour notamment avec des molécules puissantes, nouvelles et peu dégradables dans l’environnement. Cet engouement pour ces procédés génère depuis un grands nombre de problèmes de santé actuels. Mais si les marques vous font mille et une promesses sur l’efficacité de leurs produits, ceux-ci ne sont ni bons pour vous, ni bons pour la planète à cause de leurs procédés de fabrication très polluante et toxique à l’utilisation.

Le dernier film de Marie-Monique Robin, « La fabrique des pandémies », montre le rôle des humains dans l’émergence et la diffusion de virus, comme le Covid-19 et bien d’autres, Ebola, VIH, Sars, etc. Le message est clair : pour protéger notre santé, il faut préserver la biodiversité. 

Dans ce dossier “bien être et santé”, nous allons vous donner de nombreuses clés pour pouvoir prendre soin de vous tout en ayant un petit impact sur la planète. Vous allez voir que c’est assez simple, en plus de faire de supers belles économies. Si vous êtes intéressé·es par la thématique, nous avons aussi écrit des articles liés sur comment réduire les gaspillages Dossier #1  et sur les impacts des textiles Dossier #2 . N’hésitez pas à les consulter régulièrement pour les bonnes adresses et les infos utiles au quotidien.

 

Produits toxiques et le trop-plein de plastiques

Notre modèle économique nous pousse à produire toujours plus pour toujours moins cher. C’est pour cette raison que des éléments dangereux ont fait leur apparition pour répondre à des besoins d’efficacité, de compétitivité, de résistance, de sécurité, au détriment de notre santé :

  • Le plastique, qui a envahi notre quotidien au fil des ans et dont on ne peut plus se passer aujourd’hui alors qu’il est excessivement dangereux pour la planète et notre santé : chaque année, environ 12,7 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans.
  • Les perturbateurs endocriniens, substances chimiques que l’on retrouve absolument partout et de natures très diverses, des poêles antiadhésives aux couches pour bébé, en passant par les vernis ou les chaussures.

Lorsque l’on touche, respire ou ingère ces substances présentent de partout, elles s’accumulent dans notre organisme et représentent une menace: c’est ce qu’on appelle l’effet cocktail.

 

Pourquoi est-il urgent de préserver sa santé face aux produits que nous utilisons quotidiennement ?

De nos jours, les produits d’entretien et de beauté peuvent être associés à plusieurs mots-clés :

  •  TROP ACCESSIBLES : ces produits sont trouvables partout, en grande surface, sur internet. Ils sont prêts à l’emploi, faciles à utiliser.
  •  JETABLES : Pour leur grande majorité, leur conditionnement est en plastique et leur usage est unique. Le recyclage de leur emballage est inexistant ou encore trop faiblement développé. Ils finissent encore majoritairement enfouis ou brûlés, ce qui génèrent de nombreuses pollutions (de l’air, des cours d’eau, des nappes souterraines etc.) et coûts sur la santé et nos dépenses publiques.
  •  EMPOISONNÉS : un grand nombre de produits que nous utilisons quotidiennement, que nous touchons ou qui sont en contact avec des denrées contiennent des additifs et molécules toxiques (dont des perturbateurs endocriniens), qui affectent notre santé et celle de nos descendant·es. Beaucoup sont en plastiques : sa production et son utilisation impactent la santé des utilisateurs et des personnes travaillant au contact de ces substances. Leur dégradation naturelle dans la nature prend des centaines voir des milliers d’années.
  •  DÉMULTIPLIÉS : Pour les produits ménagers ou cosmétiques, certains sont ciblés pour une seule action (tâches tenaces, WC) ce qui nous pousse à en acheter encore plus, pour jeter encore plus. A l’inverse, certains produits “tout en 1” se vantent d’être surpuissants, justifiant l’emploi de substances nocives et toxiques.

 

Et le recyclage dans tout ça ?

Le recyclage est devenu, au fil des années, la solution mise en avant par les industriels face à la menace des déchets. Or, on sait que la part des contenants recyclés est très faible par rapport à la production, d’autant plus qu’il faut beaucoup d’énergie et de ressources pour pouvoir revaloriser un produit. Outre cette partie, le recyclage ne prend pas en compte l’aspect toxique des produits. Les toxines finissent irrémédiablement par polluer les eaux des cours d’eau, des nappes souterraines et de nos mers et océans.

D’après Citéo, le recyclage du plastique n’a représenté que 30% de l’ensemble du plastique jeté et trié en 2021. Bon nombre d’emballage ne sont pas correctement triés et finissent avec les ordures ménagères résiduelles brûlés ou incinérés.  Attention aux effets d’annonce marketing se voulant faussement écologique, autrement appelé le “greenwhashing” sur les “éco-recharge”, emballage recyclable etc. Cela reste des emballages générant des impacts pour leur production et ensuite peu/non recyclables ni recyclés.

Ça impacte la santé

Le plastique fait partie intégrante de nos vies, il se situe dans tous les aspects de notre quotidien et sa production ne cesse d’augmenter. Chaque minute dans le monde, un million de bouteilles en plastique sont vendues. Cette industrie continue à nécessiter de forte quantité de pétrole alors qu’il est urgent de réduire nos émissions de carbone et donc notre utilisation d’énergies fossiles.

Le plastique représente un risque sanitaire à l’échelle mondiale car il a un effet néfaste aussi bien lors de sa fabrication que lors de son utilisation, de son traitement en tant que déchet ou encore de sa dispersion dans l’environnement. Rappelons que le plastique est dérivé du pétrole,  synthétisé grâce à la pétrochimie, secteur le plus carboné de l’industrie, c’est-à-dire le plus émetteur d’émissions de dioxyde de carbone (CO2), principale gaz à effet de serre et principal responsable de l’actuel dérèglement climatique induit par l’activité humaine. Pour en savoir plus.

Il y a plusieurs types de plastiques, plus ou moins dangereux pour la planète et la santé. Ils possèdent tous des additifs pou les rendre performants. Ceux-ci servent à les rendre solides ou souples, transparents ou opaques, sont des retardateurs de flamme, des stabilisants, etc. Ils représenteraient 7 % de leur masse. Mais les proportions peuvent être plus élevées, par exemple pour le PVC, qui contient la plus grande diversité d’additifs. Or, c’est le matériau désormais privilégié pour nos conduites d’eau… Certains sont cancérigènes, d’autres problématiques pour la reproduction. Leur faible proportion dans la quantité totale du produit n’obligent pas les producteurs à indiquer leur présence détaillée, d’où l’importance de faire évoluer nos lois pour nous protéger.

Produits ménagers

L’air de notre intérieur est en moyenne 5 à 7 fois plus pollué que l’extérieur. Nos produits ménagers sont en partie responsables car ils contiennent énormément de substances chimiques volatiles qui restent en suspension et contaminent l’air que l’on respire tous les jours.

On vous met un récapitulatif des produits les plus nocifs pour nos intérieurs, notre santé et la planète:

 

Tous ces produits, en plus d’être un danger pour la planète, notre santé et celle de nos enfants, sont excessivement chers. Les techniques marketing utilisées sont très efficaces : arguments “écologiques”, produits gadgets, emballage non remplis en totalité, prix par lots… 

L’ADEME, Agence  nationale pour l’environnement, a créé un petit livret pour vous informer sur ces produits-là et donne des conseils pour faire de meilleurs choix : Moins de produits toxiques

Cosmétiques

Les produits cosmétiques, principalement stockés dans nos salles de bains, ont eux aussi leur lot de produits chimiques de synthèse et de molécules toxiques. 

A l’image des produits ménagers et d’à peu près tous les objets de notre quotidien, les produits cosmétiques sont enchaînés à un marketing toujours plus efficace qui nous pousse à acheter des produits dont nous n’avons pas besoin. 

” Le shampoing industriel est un parfait exemple : les fabricants vantent leurs mixtures miracles mais plus on se lave les cheveux avec, plus on a besoin de se laver les cheveux ! “

Les dentifrices, hors de prix pour la plupart, contiennent plus d’eau que d’ingrédients actifs.

Il est urgent de changer nos achats (ou d’en éliminer certains) pour protéger notre santé, la planète et faire des économies ! 

Les protections menstruelles n’échappent pas à tous ces produits nocifs. Une personne menstruée utilise au cours de sa vie entre 10 000 et 15 000 tampons/serviettes, soit 150kg de déchets composés à 90% de plastique (pour les serviettes). De plus, ce sont en moyenne 2400€ dépensés sur toute une vie pour les protections menstruelles.

PODCAST

Podcast de Julien Kaibeck, “à la découverte de la slow cosmétique”

Découvrez Julien Kaibeck, fondateur du mouvement Slow Cosmétique et auteur du best-seller “Adoptez la Slow Cosmétique”, accueilli par Jeane Clesse. Julien est à la tête de l’association Slow Cosmétique dont le but est de labelliser puis promouvoir des marques artisanales et les accompagner dans leur développement.

 

Eco-anxiété

Théorisée dans les années 90, très récemment médiatisée, l’éco-anxiété fait référence à un sentiment d’inquiétude chronique ressenti face aux menaces écologiques, une angoisse à l’idée que celles-ci condamnent la vie sur notre planète telle que nous la connaissons.

Il faut bien comprendre que même si la menace environnementale pèse sur nos épaules depuis de nombreuses années, il n’est pas pour autant impérieux de devenir “zéro déchet” du jour au lendemain ni à l’extrême. Le terme “zéro déchet” reste un horizon lointain.

La démarche du “zéro déchet” n’a pas à être une pression. Faites des gestes petit à petit, et vous verrez au fur et à mesure que vous ne sentirez plus les efforts que vous mettez en œuvre ! Il ne faut pas non plus hésiter à vous entourer de personnes pour vous soutenir dans cette démarche, car c’est beaucoup plus agréable de changer ses habitudes entre proches. Nos deux associations sont là pour ça, rencontrez-nous lors de nos permanences notamment.

Si je prends le premier jour où je me suis dit “il faut que je consomme bio” et le moment où vraiment j’ai estimé que tout était en place, je pense que ça m’a pris trois ans.
Audrey Rédac dans le podcast “Adopter une vie saine et respectueuse, c’est simple!” d’Alexandra Portail.

Ce podcast déculpabilise et fait voir la démarche “zéro déchet” d’un meilleur œil. Un peu de positif ne fait pas de mal !

Comment agir alors ?

Pas de panique, il existe plein de solutions différentes pour contribuer à notre bien-être et santé. Pour commencer simplement, vous pouvez apprendre à fabriquer vous-même et/ou vous  tourner vers des commerces éco-responsables dans lesquels on peut trouver cosmétiques, produits ménagers etc fabriqués dans de bonnes conditions, fabriqués localement, qui ne nuisent pas à notre santé. De plus, on peut y retrouver des produits sans emballage, consignés voire en emballage carton, moins nuisant que des emballages plastiques.

Quelques idées de magasins dans le 9e : Eldorad’oz, Les bons plans de tonton, Biocoop, La Vie Claire, Mademoiselle Vrac…Retrouvez-les sur la cartographie de Zéro Déchet Lyon. Limiter ses déchets et son impact c’est aussi limiter ses achats sur internet. Soutenez les commerces et artisans locaux.

————————————————————————————————-
Le cas du savon de Marseille

Pour un savon de Marseille solide de 250g, sa durée de vie est de deux mois comparée à une bouteille de gel douche classique qui, elle, ne dure qu’un mois. Des économies significatives vous tendent les bras grâce à de nombreux produits simples, sans produits chimiques, et sans emballages plastiques.

Comment bien choisir son savon de Marseille

————————————————————————————————-

Pour ce qui est des cosmétiques, Après la pluie, dans le 9e, est un institut de beauté dont les cosmétiques sont naturels et engagés dans la démarche zéro déchet. Vous pouvez même y trouver des produits naturels vendu en vrac et des très bons conseils de spécialistes sur les soins et bien-être naturels.

 

Les menstruations

Pour les personnes qui ont leurs règles, sachez que les serviettes hygiéniques et tampons jetables à usage unique sont néfastes pour la santé à cause de leurs nombreux produits toxiques et par leur fabrication (coton trop gourmand en eau, pesticides etc.). On sait malheureusement que ces moyens de protection jetables ne sont pas recyclables et polluent énormément. Mais heureusement, il existe des alternatives comme les serviettes hygiéniques lavables, les culottes menstruelles ou la coupe menstruelle !

Pour celles et ceux qui préféraient les tampons, la cup menstruelle est votre alliée. Elle est composée de silicone médical et est totalement zéro déchet puisqu'elle se réutilise à l'infini. Vous pouvez l'insérer exactement comme un tampon et elle recueille le sang jusqu’à ce que vous la vidiez. Vous pouvez la garder quelques heures selon votre flux.

 

Rien ne vous oblige à changer du jour au lendemain. Vous pouvez y aller à votre rythme, en essayant par exemple une de ces trois alternatives la nuit sur plusieurs cycles. Profitez de votre anniversaire ou des fêtes de fin d’année pour demander un bon d’achat pour vous offrir ses produits, véritable gain de bien-être. De nombreuses marques locales et éthiques sont disponibles.

En plus de faire du bien à votre santé et à la planète, ces alternatives vous seront grandement bénéfiques pour le porte-monnaie. Si à l’achat les culottes menstruelles peuvent sembler chères (en moyenne 40 euros pour une culotte); à moyen et long terme, elles sont très rentables. Voici un petit tableau récapitulatif :

 

 

 

Les couches des bébés

Les couches des bébés mettent 500 ans à se dégrader. Un bébé a besoin d’environ 5000 couches de sa naissance jusqu’au moment où il sait faire ses besoins tout seul. Non seulement les couches polluent au moment de leur fabrication (gaz à effet de serre dû au transport et à l’extraction des matières premières dont du pétrole) mais aussi après leur utilisation (pollution des eaux, des sols, de l’air…). De plus, des produits toxiques y sont présents, qui influent sur la santé de l’enfant.

La solution : les couches lavables. C’est un investissement au début, mais à moyen et long terme, les couches lavables sont très rentables, d’autant qu’on en trouve à l’achat d’occasion énormément maintenant ! Il faut seulement avoir une bonne organisation pour en sentir les bienfaits sur votre bébé et sur vos économies.

Découvrez les trucs et astuces avec les ateliers animés par l’experte du sujet Julia Dombradi. Elle vous propose de nombreux ateliers toute l’année gratuits car financé par la Métropole de Lyon. Bénéficiez d’un kit d’essai gratuit grâce à ces formations et le matériel prêté par Locacouche, entreprise locale qui propose des kits de couches lavables à la location, avec lavage externalisable possible !

 

Vous êtes un·e professionnel·le de la petite enfance
Faites-vous former gratuitement également par Julia Dombradi avec la Métropole de Lyon ! Inscrivez-vous ici pour une formation en 2023.

 

Si vous souhaitez coudre vous-mêmes vos couches, Tiloudou est un bon site internet. Sur le site des couches lavables.fr, il est très bien expliqué comment utiliser les couches lavables.

 

L’eau de nos bouteilles

L’eau dans les bouteilles en plastique est connue pour être “meilleure” que celle du robinet, mais savez-vous que des microparticules de plastique sont présentes dans les bouteilles en plastique ? 

L’eau du robinet est nettement plus propre que l’eau des bouteilles de plastique, et si vous pensez qu’elle a tout de même besoin d’être filtrée, utilisez une carafe filtrante par exemple. Sans parler du coûts bien plus élevés de l’achats de bouteille d’eau, ni de l’organisation nécessaire pour porter ces charges lourdes au quotidien.

La gourde devient de plus en plus connue et est une formidable alliée pour remplacer la bouteille en plastique !

De plus en plus visible dans notre quotidien, découvrez quels lieux acceptent de remplir vos gourdes lorsque vos êtes en vadrouille grâce à la carte #gourdefriendly* https://www.gourdefriendly.green/

(*gourdes acceptées)

BON PLAN : la Recyclerie Sportive située dans le 9e arrondissement, propose des gourdes de seconde-main en inox et thermos en très bon état pour 3 euros !

 

Les plats préparés

Les plats tous prêts dans les supermarchés sont certes pratiques, mais pas forcément bons pour la santé ni le porte-monnaie. En effet, ils perdent nombre de leurs nutriments à leur préparation, mais aussi pendant leur réchauffage. De plus, ils sont souvent plein de sucre et de sel pour compenser la perte des nutriments. Ils sont également bourrés de colorants, additifs, conservateurs… qui sont cancérigènes. Sans parler du fait qu’ils sont emballés la plupart du temps dans du plastique ou carton, qui ont un impact sur l’environnement qui n’est pas des moindre.

La solution, c’est de se lancer dans la cuisine. Les aliments que vous transformez vous-mêmes seront moins caloriques et moins chers à long terme. Plein de recettes simples à faire soi-même existent, il suffit d’un peu de curiosité et de motivation. Si vous n’avez pas le temps ou l’envie de faire la cuisine, essayez des recettes de repas minutes, ou bien de cuisine en grande quantité en avance ça s’appelle le batch cooking. Découvrez le site de recette 1 REPAS  – 1 EUROS ! Venez en discuter et partager astuces et bons plans lors de nos rendez-vous mensuels gratuits ” gérer son budget : être écolo et économe”.

Et en dernier lieu, privilégiez les plats préparés bios et dans des bocaux en verre (voir notre cartographie plus haut “Comment agir ?”).

Faire soi-même

Faire soi-même, ça peut faire peur. On se dit que ça va nous prendre trop de temps, que c’est compliqué, que c’est cher, que ça marche moins bien… Mais rassurez-vous, c’est finalement très facile.

Déjà, faire soi-même, ce n’est pas obligatoire. Vous pouvez agir pour votre santé en achetant en gros contenant, en vrac ou bio pour éviter de devoir faire soi-même. Nous ne sommes pas des robots. 

Autre chose d’incroyable avec le “faire soi-même”, c’est les tutos sur internet. De nombreuses vidéos existent sur les réseaux avec des tutos simples pour faire des cosmétiques ou produits ménagers. Sinon, vous avez aussi le guide “Objectif zéro déchet” de Zéro Déchet Lyon dans lequel vous pouvez trouver plein de différents tutos.

 

Pourquoi faire soi-même? 

C’est plus écolo, oui. C’est plus économique, oui. Ça ne prend pas énormément de temps, comme on le croit. Et ça peut même s’avérer être ludique et convivial ! Beaucoup de produits qu’on utilise ne requièrent en réalité que des ingrédients que nous possédons déjà chez nous. Un exemple simple : si vous souhaitez un gommage pour votre peau, du sucre roux et de l’huile d’olive feront parfaitement l’affaire !

Une autre raison de faire soi-même, c’est que c’est meilleur pour la santé. On sait ce qu’on met dedans, et ce n’est certainement pas du pétrole !

Voici les composants d’un dentifrice industriel (source : déroulé dentifrice ZDL), puis une recette d’un dentifrice fait maison :

Retrouvez d’autres recettes zéro déchet sur planetezerodechet.fr ou dans le guide “Objectif Zéro Déchet” de Zéro Déchet Lyon ou la Famille Zéro Déchet. Ces guides sont disponibles contre dons à prix libre ou à l’emprunt dans les bibliothèques de Lyon.

Attention à la charge mentale et au partage des taches du quotidien

La démarche “faire soi-même” ne se destine pas qu’aux femmes. Même si c’est récurrent qu’elles soient majoritaires à s’intéresser à des recettes maisons, toutes les autres personnes, y compris les hommes, doivent s’y essayer aussi pour décharger mentalement leur partenaire, et tout simplement car cela concerne aussi leur santé, leur vie et leur budget. La démarche “zéro déchet”, et même plein d’autres domaines de la vie, ne fonctionne qu’avec une entraide à petite et grande échelle au quotidien.

 

Pour aller plus loin

Pour mettre en image tout cela s’il faut encore vous convaincre, place à des vidéos !

Reportage sur une famille zéro déchet à Roubaix avec Andrée :

et une autre famille participant au défi Famille Zéro Déchet :

 

 

 

 

X