Pourquoi il est important de parler des impacts des textiles et d’alerter sur la fast-fashion ?
Historiquement, nous avons commencé à porter des vêtements pour nous protéger du froid ou de la chaleur. A partir du XIVe siècle, avec la multiplication des échanges commerciaux mondiaux, le vêtement s’embellit et s’installe dans toutes les zones géographiques et nos sociétés. Il a à présent pris une grande importance dans nos vies. Aujourd’hui, de nombreuses marques proposent à des prix (trop) attractifs des vêtements et des tendances incitant à renouveler sans cesse nos achats. Cependant, toutes les étapes de la confection d’un vêtement ont des répercussions sur l’environnement, les êtres humains et l’économie à travers le monde. Il en est de même pour tous nos objets de consommation (pour en savoir plus consultez le Dossier #1 Réduire les gaspillages).
La production de vêtements et plus largement la production de textiles impliquent la destruction de notre biodiversité, l’épuisement des ressources naturelles et la pollution de l’air, de l’eau, des sols et des conditions de travail très contestables. Cette production étant internationalisée, un vêtement peut plusieurs fois faire le tour du monde avant d’atterrir dans votre boutique préférée. Puis quand nos vêtements deviennent des déchets, ce qui arrive de plus en plus fréquemment, beaucoup de gaspillages, de pollutions et d’exploitation humaine sont également générés.
Comprendre les enjeux c’est connaître le cycle de vie d’un textile
Pour obtenir un objet textile : jeans, sac, chaussures etc., il faut des matières premières. Ces matières proviennent de plusieurs sources : élevage d’animaux, cultures de plantes, synthèse de produits industriels etc. De l’extraction ou production de ces matières jusqu’à leur fin de vie, de nombreux impacts, émissions ou consommations de ressources naturelles sont nécessaires: eau, pétrole, énergie et leurs conséquences: pollutions, dégradation des milieux, enjeux sociaux et sanitaires et leurs transports individuels respectifs. Aujourd’hui, 70 % des fibres synthétiques produites dans le monde proviennent du pétrole.
Schéma d’un cycle de vie de produits textiles
Les impacts sont nombreux et interviennent à chaque étape de la vie d’un textile donc: de la production des matières premières, en passant par sa confection, son entretien, sa distribution et sa fin de vie etc. !
Saviez-vous que 500 000 tonnes de microparticules plastiques sont relâchées dans les océans par an dans le monde à cause de l’entretien de nos vêtements synthétiques ?
Côté déchets, sans vous noyer sous d’autres nombreux chiffres alarmants, retenez que 4 millions de tonnes de textiles sont jetés tous les ans en Europe, en France 80 % de ces vêtements jetés finissent dans les ordures ménagères, incinérés ou enfouis (sources: ADEME).
Un scandale humain
Vous avez sûrement déjà fait le constat sur vos étiquettes de vêtements des inscriptions comme « Made In China » ou « Made in Bangladesh ». En effet, énormément d’entreprises choisissent de délocaliser leur production dans ces pays où le coût du travail est faible et les normes de sécurité et le droit du travail quasi inexistants : le salaire minimum est d’environ 243€ en Chine, 60€ au Bangladesh ou encore 58€ au Sri Lanka (source: France Info, « Production textile : les coûts et marges de la production en Asie », février 2015) .
En moyenne, sur le prix d’un jean, seuls 10% correspondent au coût de production total, salaires compris.
Les bas salaires sont aussi synonymes de droit individuel bafoué. Avril 2013, notre monde se réveille en découvrant une catastrophe sans précédent : l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, causant la mort de plus de 1 100 personnes. Ce drame humain est aggravé par le fait que de grands groupes occidentaux de la fast-fashion sont soupçonnés d’y sous-traiter leur production : H&M, Benetton, Primark ou Camaïeu pour n’en citer que quelques-uns. En travaillant avec ces pays, tout est pensé pour faire baisser les coûts, afin de proposer des vêtements toujours moins chers aux consommateurs occidentaux, sans prendre en compte les vies qui en dépendent à l’autre bout de la chaine de fabrication. Les responsables de ces usines se permettent donc de faire l’impasse sur la sécurité de leurs employés, qui doivent travailler presque 12h par jour et 6 jours sur 7, la plupart du temps entassés dans des entrepôts et parfois à peine payé·es (source: Happy New Green, Le point sur les conditions de travail en Chine, mars 2017).
Pourquoi est-il urgent de sortir de la fast-fashion ?
Fast-fashion :
Zero Waste France, dans son Guide de Résistance à la Fast-Fashion, la définit à travers les mots-clés suivants :
- RAPIDE : c’est un concept de mode rapide, qui peut arriver chez soi en quelques clics, rapide aussi à fabriquer
- JETABLE : c’est une mode qui pousse à se lasser, à rendre éphémère à l’usage – ne pas se laisser leurrer par les fausses solutions de recyclage annoncées (voir plus bas)
- NOUS POUSSE A ACHETER PLUS : par des méthodes de marketing et de communication disponibles partout dans notre quotidien à travers la publicité, elle incite à acheter toujours plus tout en nous faisant croire qu’on économise (quelques astuces sont proposées plus bas pour s’en désintoxiquer)
- NOUS EMPOISONNE : par son utilisation massive de produits chimiques industriels synthétiques aux conséquences graves voire irréversibles pour l’environnement (eau, sols, biodiversité, air etc. ), sur les travailleur·ses exposé·es à ces produits, en passant par les vendeur·ses et les clients qui portent contre leur peau ces vêtements et ces produits, ainsi que son exploitation massive des ressources naturelles vitales
- A BAS COUTS : les petits prix de la fast-fashion cachent de grands coûts quant aux conditions de travail, niveaux de salaires extrêmement bas, garanties de sécurité et droit du travail quasi nuls
PODCAST
La Fast Fashion, quelles sont les conséquences ?
Découvrez Nayla Ajaltouni, coordinatrice du collectif Ethique sur l’étiquette dans l’émission de France Inter, qui alerte aussi sur la fast-fashion et ses mécanismes complexes, sociétaux et institutionnels mais qui alerte aussi sur le risque de surconsommation en friperie également.
Pour vous informer sur la fast-fashion, voici une vidéo qui explique très bien les conséquences de la mode sur l’environnement : Vous êtes victimes de la mode même si vous pensez que non. – C’est une autre histoire
Et le recyclage dans tout ça ?
Bien retenir que les vêtements sont quasiment impossibles à recycler en nouveaux vêtements et ce mode de traitement comporte bien des limites. Moins de 1 % des tissus qui composent les vêtements sont recyclés pour en faire de nouveaux…Moins de 1% ! Quand on sait que 1/3 de nos vêtements ne sortent pas de nos placards, il y a beaucoup de marge de changement possible. (sources: ADEME)
Vous êtes nombreux·ses à vous demander ce que deviennent vos vêtements collectés en magasins, aux belles promesses de recyclage vers de nouveaux vêtements. Pourtant le recyclage des textiles en vêtements neufs est quasiment impossible techniquement, notamment à cause de la piètre qualité des fibres produites par la fast-fashion. Dans la majorité des cas, les fibres textiles récupérées servent à fabriquer des chiffons, des matériaux d’isolation ou encore des plastiques. L’intérêt environnemental n’est qu’une façade pour fidéliser la clientèle et la faire venir en magasin, avec bon d’achat en échange de votre don, pour inciter à acheter… du neuf. Ne tombez pas dans l’engrenage de ce système servant de prétexte pour acheter de nouveaux vêtements neufs.
L’argument des vêtements en « matière recyclée »
Zero Waste France nous met en garde :
[… Préparez-vous, car c’est l’un des arguments à la mode !
> Problème n°1 avec le recyclage des vêtements : la fast-fashion a favorisé la prolifération de vêtements composés de plusieurs matières, majoritairement synthétiques, qui sont quasiment impossibles à séparer ensuite et donc à recycler.
> Problème n°2 : le recyclage est un processus industriel, et qui donc n’est pas neutre d’un point de vue environnemental.
> Problème n°3 : quelles sont ces «matières» recyclées ? Il peut s’agir de matières textiles mais ça peut être aussi des bouteilles en plastique qu’on a transformé en matières synthétiques.
> Problème n°4 : avec le manque de traçabilité dans la fast-fashion, on ne peut pas savoir ce qu’il y a réellement dans nos vêtements. Donc un t-shirt 100% recyclé à 10€, c’est forcément louche. ]
Si nous réduisons tous et toutes nos achats de vêtements, est-ce que cela va détruire des emplois (du secteur de la confection) ?
(extrait du Guide de Résistance à la Fast-Fashion de Zero Waste France)
La réponse de Nayla Ajaltouni, coordinatrice d’ Ethique sur l’étiquette
« La destruction d’emplois est une fausse excuse utilisée par les multinationales : l’industrie de l’habillement dans le monde emploie des ouvriers·ères sous payé·es, précaires, travaillant un nombre d’heures bien au-delà des conventions internationales du travail ! Il faut briser l’alternative mortifère entre chômage ou exploitation. D’une part, la fast-fashion se fonde sur un modèle de surproduction de vêtements non portés, non recyclables, avec un impact environnemental désastreux : la baisse de la production est donc une nécessité ; d’autre part, cette baisse de production permettrait de verser un salaire vital aux ouvriers·ères, pour une durée de travail décente. Surtout, elles et ils pourraient être employé·es dans d’autres secteurs, tournés vers le marché local ou régional, plutôt qu’être exploité·es au profit de multinationales occidentales. Cette transition se fera de manière progressive ; c’est pourquoi la baisse de nos achats doit aller de paire avec une interpellation politique, pour des règles contraignantes obligeant ces multinationales à modifier leur modèle économique. »
Comment agir alors ?
Quand vous avez pris conscience des problèmes et désastres causés par la mode et la production textiles, vous pouvez vous sentir très vite démuni·e, et c’est normal. Mais dites-vous bien que NON, vous n’êtes pas responsable de toutes ces conséquences. Vous ne pourrez pas changer le monde vous seul·e. PAR CONTRE, vous pouvez nettement réduire votre impact en réduisant vos achats, vous désintoxiquer de la fast-fashion, faire beaucoup d’économies et découvrir les plaisirs de la seconde main, de la couture, le troc ou la réparation et vous militer, agir dans des associations ou collectifs.
« Ce qui est important, c’est que si on le fait à titre individuel, on peut boycotter et signer une pétition, boycotter et interpeller sur les réseaux sociaux, etc. Si on peut aussi avoir un acte citoyen, c’est ce qui nous aide en tant qu’ONG pour peser sur les négociations. »
Nayla Ajaltouni, extrait du podcast « La Fast-Fashion, quelles sont les conséquences ? », France Inter le 21 septembre 2022.
Voici quelques pistes de Zero Waste France pour vous lancer dans des changements de pratiques progressivement :
Pour se lancer:
- Prendre conscience de ce que l’on a : première étape incontournable, faire l’inventaire de ce que l’on a dans son placard. Une méthode la « to do du bonheur » du Guide de Zero Waste France.
- Mieux se connaître: s’approprier son propre style, adapté à son corps, ses formes, ses besoins pratiques et ses utilisations.
- Prendre le temps avant d’acheter: et oui la fast-fashion est très forte pour nous mettre la pression pour acheter et tout de suite. La méthode B.I.S.O.U est très utile dans ce cas-là.
Pour se délier de la fast-fashion:
1. S’éloigner des techniques de marketing: esquiver pour ne plus être tenté. Pensez à utiliser un stop-pub sur sa boîte-aux-lettres, se désabonner des newsletter des marques, désactiver les notifications des applications d’achat en ligne, installer un bloqueur de publicités sur son navigateur internet etc. Fuyez les promotions et les soldes. Ces actions ne servent plus vraiment à liquider les stocks mais plutôt à vous attirer sur leurs produits pour finalement vous faire acheter plus. Éviter les tentations en évitant aussi de fréquenter les magasins. Côté sites de vente en ligne : tout est fait pour vous donner envie d’acheter.
Entre 20 et 30% des articles commandés en ligne sont retournés (source : Sale Cycle)
2. Identifier les annonces « greenwashing »: c’est la nouvelle stratégie des industriels. Vous enlever tout sentiment de culpabilité en affichant des mots « magiques » : mode durable, démarche éco-responsable, engagement de la marque, conscious, bio, 100% naturel etc.
Comment savoir dans ce cas ? Retenez que sans informations détaillées et sourcées accessibles, il y a du greenwashing dans l’air (ou plutôt sur le tissus…).
L’achat d’occasion
Zero Waste France vous propose quelques conseils pour éviter de tomber dans le piège de la surconsommation côté seconde main. Car attention, ce n’est pas parce que c’est moins cher et que ce n’est pas neuf, qu’il est justifié d’acheter deux fois plus:
- Acheter en fonction de ses besoins
- Ne pas succomber aux appels marketing : soyez vigilant·es, Vinted n’est pas moins insistant ni moins malin qu’une marque de fast-fashion pour vous donner envie de vendre/acheter
- Pour les achats en ligne : privilégier l’achat local, si possible sans livraison, et éviter de flâner sur les sites, faire des recherches précises à l’aide de mots-clés
- Pour les achats en boutique : avoir du temps devant soi pour fouiller, toucher les vêtements et les essayer
- N’hésitez pas à vous renseigner auprès des vendeurs et vendeuses pour savoir d’où viennent les vêtements
L’achat éthique
De plus en plus d’initiatives dite de « mode éthique », se développement en France, intégrant à chaque étape de bonnes conditions de travail à leur salarié·es, travaillant à minimiser leurs impacts sur l’environnement et avec des matières de bonne qualité et sourcées. Vous aurez des vêtements de meilleures qualités, avec de meilleures finitions et matières, qui dureront plus longtemps.
De nombreux labels sérieux vous guideront. Pour en savoir plus, consultez le Guide de Résistance à la Fast-Fashion de Zero Waste France.
S’y retrouver entre l’achat neuf éthique et l’achat de seconde-main
Entre tous les types d’achats de seconde-main possibles plus ou moins vertueux et les offres de vêtements neufs éthiques, il n’y a pas de règle précise : il convient à chacun·e de vous adapter à la situation, selon vos budgets, la durée prévisionnelle d’utilisation, ou l’usage (sous-vêtement par exemple) etc.
Il existe de nombreux moyens de contourner la fast-fashion et d’opter pour une mode plus respectueuse de l’environnement. Par exemple, pour les vêtements que vous ne souhaitez plus porter, au lieu de les jeter à la poubelle, vous pouvez faire des dons à des associations, ou les vendre.
Dons ou ventes
- Emmaüs (emmaus-france.org)
- Foyer notre dame des sans abris (fndsa.org)
- Secours populaires (secourspopulaire.fr)
- Mettre vos vêtements dans une benne pour qu'ils soient triés et revalorisés: refashion.fr/citoyen/fr/point-dapport (si vos vêtements sont trop abimés)
- Brocante, vide-dressing
En ligne
- Donnons (donnons.org)
- Geev (geev.org)
- Vinted (vinted.fr)
- Leboncoin (leboncoin.fr)
- Ethic2hand (ethic2hand.com)
Plus largement
- Louer des vêtements (Les Débraillées, Lyon 1, lesdebraillees.fr)
- MyTroc (mytroc.fr)
- Swap chic (swap-chic.com)
- Boite à partage (lesecolohumanistes.fr/boite-a-partage/ )
- Organiser un vide-placard ou un troc dans mon immeuble
Quant à l’achat de textiles, les friperies prennent de plus en plus d’ampleur. Plein d’adresses différentes existent et n’attendent que vous pour redonner une seconde vie à un vêtement déjà porté.
Dans mon quartier
- Bric à Brac de Vaise (21 Rue Berjon) → vente d’articles de seconde main
- Vestiboutique croix rouge (30 rue Louis-Loucheur) → vêtements de seconde main
Plus largement
- Look Vintage, Lyon 5
- Bric à brac Croix Rousse, Lyon 4
Et tant d'autres ! Vous pouvez retrouver une liste complète dans le guide "Objectif Zéro Déchet" de l'association Zéro Déchet Lyon ou consulter la carte interactive disponible sur le site de The Greener Good.
En ligne
- Vinted (privilégiez l'achat de vêtements dans votre ville ou région)
- Leboncoin
Enfin, si vous vous sentez l’âme créatrice, vous pouvez fabriquer vos vêtements vous-mêmes. Plein d’ateliers coutures sont proposés à Lyon par différentes structures, ainsi il est possible d’apprendre à coudre selon vos envies !
Apprendre à coudre
- La boutique Les Curieux, Lyon 2 (les-curieux-lyon.com)
- L'association La Bricolerie (labricolerie.fr)
- La Maison de l’économie circulaire, Lyon 1 (lamaisondeleconomiecirculaire.fr)
- la pause création, Lyon 6 (pausecreation.fr)
- l’atelier des nouveaux designs, Lyon 2 (nouveauxdesigns.fr)
- la manufacturette (la-manufacturette.co)
- Cours de couture dans de nombreuses MJC.
Faire durer pour réduire l’impact de son vêtement et économiser
Par le faire soi-même, l’action en collectif ou le partage de ses connaissances, il y a plein de réjouissances, satisfactions et petites victoires, nouveaux liens sociaux à la clé. De même que des économies, se désintoxiquer de la fast-fashion c’est acheter moins mais mieux.
[C’est fondamental de ne pas être seul·e dans sa démarche. C’est une raison supplémentaire d’aller faire un tour dans un atelier de réparation ou de couture, de trouver ou constituer un groupe de personnes avec qui tricoter, broder et papoter en même temps. ]
Zero Waste France – Guide de résistance à la Fast-Fashion
Il y a du positif à vouloir changer les choses de son côté !
PODCAST
Fast-fashion ou coton bio, peut-on s’habiller sans polluer ? Une création de Delphine Saltel – ARTE Radio
Partez avec Delphine Saltel qui explore sa penderie, notre cerveau et les alternatives possibles.
Petit guide d’entretien de vos vêtements
Lire les étiquettes pour les conseils d'entretien
C'est tout bête mais ça peut vous éviter quelques accidents de lavage à température trop chaude ou trop essoré...
Evaluer la saleté de votre linge pour limiter les lavages en machines
Un jean peut être porté bien 10 fois avant de passer en machine dixit le président de Levi's lui-même !
Parfois une simple aération des vêtements peut suffire à les rafraîchir : les pulls 100% laine s'aèrent sur un cintre, ainsi deux lavages par saison suffisent !
Un cycle de lavage c'est entre 40 à 80L d'eau ( jusqu'à 120L pour les vieilles machines)
Choisir des produits détergent et adoucissant sains et écologiques ou les faire soi-même (recette de lessive ultra économique et efficace ici)
Recommandations de lavage
✔ Laver à l'envers ( jeans, broderies, boutons) à 30 degrés suffit
✔ Fermer entièrement les fermetures éclair afin de les conserver plus longtemps
✔ Laisser respirer les vêtements en cuir ; ne pas les stocker dans des sacs de protection par exemple
✔ Limiter les nettoyages à sec (usages de produits polluants et détériorent les fibres dans le temps)
✔ Vêtements de sport et sueur : faire tremper dans une bassine d’eau tiède et un verre de vinaigre blanc
Préférer le séchage naturel pour les faire durer
✔ Les sèches-linge consomment beaucoup d'énergies et abîment les fibres de vos vêtements
✔ Séchage à plat pour les pulls, ils garderont longtemps leurs mailles tendues !
En cas de tâches
Savon de Marseille, vinaigre blanc, jus de citron & percarbonate de sodium seront vos meilleurs amis !
✔ Tâche de transpiration : imprégner la tache de vinaigre blanc pur, attendre 1h avant de mettre en machine
✔ Tâches grasses : utiliser la terre de sommières. Il suffit de saupoudrer la tache de terre de sommières et de laisser poser (quelques heures à plusieurs jours). Convient à tout type de tissus ou surfaces. Une fois que le produit a agi, secouer et jeter la terre de sommières dans votre compost.
✔ Tâches alimentaires, herbe, sang, chocolat : frotter le tissu avec du savon de Marseille humidifié. Rincer à l’eau froide. Pour une tache incrustée : vous pouvez faire tremper la tache dans un mélange eau + copeaux de savon de Marseille dilués. (Chocolat : si la tache reste, frotter délicatement avec un chiffon imprégné de vinaigre blanc.)
✔ Tâches de fruits rouges : frotter la tache avec du jus de citron avant de mettre en machine.
✔ Tâche de thé ou de café : frotter la tache avec du jus de citron avant de mettre en machine.
Pour aller plus loin
Découvrez plein de conseils et astuce dans le livret de l’ADEME : Le revers de mon look
PODCAST
Une journée particulière avec Julia Faure, entrepreneuse et cofondatrice de Loom, une marque de vêtements durable et écoresponsable, qui raconte, le jour où accompagnée de son associé Guillaume Declair, elle avait rendez-vous avec le Ministère de la Transition écologique, pour alerter les autorités sur l’impact de l’industrie de la mode et du textile sur l’environnement.
DOCUMENTAIRE
« Sur le front : où finissent nos vêtements ? »